L'exception confirme la règle

Formule simple et limpide, commode pour justifier les infractions à une ligne de conduite, à une habitude ou, plus encore, à une loi. Elle doit nous inviter à réfléchir à l'intangibilité des règlements, quelle qu'en soit la nature. En grammaire, par exemple, il n'est pas une règle qui ne souffre son (ses) exception(s): Tous les mots commençant par ap prennent deux p sauf...; Tous les mots terminés par ou prennent un s au pluriel sauf... Les sadiques de la dictée trouvent dans ces subtilités une suprême délectation.  Quant à la loi positive, elle est, en principe, absolue; mais les petits malins savent toujours comment la contourner, sans parler de ceux qui se placent délibérément au-dessus d'elle. Un adage anglais du XIII ème siècle disait: " Covent ley Veynt" ("convenances rompent loi"). La porte ouverte à tous les abus. Pour faire discret, on parle parfois de "dérogation", terme qui a beaucoup servi  sous l'Ancien Régime et nous ramène aux temps bénis des privilèges.

(Page 129 de ce livre: LES PAROLES S'ENVOLENT, LES ECRITS RESTENT...

C'était samedi 6 Mars. Première sortie organisée par le club. Bien sûr, on me demanda comment j'allais. Je ne cachais pas ma déception. Le souffle au coeur toujours présent, mais surtout une tension très élevée. ( Elle a beaucoup baissée ) Trois groupes. 1) Celui de nos jeunes "champions" 2) Celui des "moyens et qui avaient déjà pas mal de km, et puis, 3) nous étions 4 dont une jeune fille et votre serviteur, choisissant de faire peu de km, et que du plat. Très gentiment, me sentant très essoufflé, ils modérèrent l'allure. A mon compteur 48,94 km après une ballade de 2h42. Moyenne 17,96 km/h avec les félicitations de mes chers compagnons de route. Bonnes nouvelles des autres groupes dont celui du premier qui indique sur le forum:

"Belle sortie reprise ce samedi. 110 km direction Alberville et retour par Montmélian. " , Modestes, ils n'indiquent pas le dénivelé qui sans doute dépasse largement les 1000 m.

Hier c'était la fête des grands-mères. Aujourd'hui, les droits                                         aux femmes.

J'adore trop la femme pour ne lui consacrer qu'une journée. Mon coeur se dilate à l'infini pour pouvoir vous accueillir toutes...

Je vous aime tant !

Pour vous, ce merveilleux poème d'Aragon.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre

Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant

Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines

Et j'ai vu désormais le monde à ta façon

J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines

Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines

Comme au passant qui chante on reprend sa chanson

J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson.

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne

Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu

Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne

Tu m'as pris pas la main dans cet enfer moderne

Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux

Tu m'as pris par la main comme un amant heureux.

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes

N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue

Une corde brisée aux doigts du guitariste

Et pourtant je vous dis que le bonheur existe

Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues

Terre terre voici ses rades inconnues.

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre

Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant

Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

              Louis Aragon.

D'ordinaire je n'allume pas mon ordi le dimanche, mais aujourd'hui, je ne voulais pas ne pas mettre à l'honneur nos chères grands-mères. Je sais bien que beaucoup pensent que c'est une affaire de gros sous, mais  je m'en fiche.  Tant que je vivrais, ce sera tous les jours votre fête.

La jeune adolescente à droite, c'est ma maman. A gauche sa soeur et son petit frère. Quelques années plus tard, grand-père et mémé chérie mettront au monde un autre enfant, Joseph, sept ans avant ma naissance.

A l'épinette, l'été, on mangeait souvent dehors. Joseph qu'on a toujours appelé Cossé et que je n'ai jamais appelé tonton, semble chanter l'internationale. Je ne lâchais pas les jupons de ma grand-mère qui m'adorait. J'avais l'âge où je n'avais pas de papa. Maman, les larmes aux yeux, m'avait dit qu'il était parti loin pour gagner des sous. En fait, il s'était engagé dans les brigades internationales pour défendre la République espagnole après le coup de force du général Franco.

Maman, grand-mère, ma petite soeur Arlette et mon "amie" Blanchette. Où qu'elle soit mémé était toujours en train de tricoter.

 Bien sûr, comme tout le monde j'avais deux grands-pères et deux grands-mères. Pépé et mémé Sirach au mariage de papa. Mais je ne les pas aimé aussi fort que les parents de maman, car je ne les ai connu qu'en 57 alors que j'étais marié et père de famille. Ils avaient eu la mauvaise idée de quitter définitivement la France avec leurs autres filles et garçons six mois environ avant le coup d'état de Franco qui durant trois ans avait mit le pays à feu et à sang. Deux des frères de papa figurent parmi les milliers et milliers de morts dans cette odieuse période de l'histoire, prélude à la seconde guerre mondiale. Mon grand père Sirach a passé Neuf ans de sa vie dans les prisons fascistes. 

Mes chers grands-parents, vous n'êtes plus de ce monde  depuis de nombreuses années mais  vous êtes toujours vivants dans mon coeur.

Mémé chérie. A toi que j'ai tant aimée, bonne fête. 

Bonne fête aussi aux grands-mères du monde entier.

                              Mars dans le Taureau

Même si elle n'est plus aussi étincelante qu'en octobre dernier, vous pouvez toujours facilement repérer Mars en ce moment.

Ce texte accompagne cette photo de Ciel des hommes, prise le 4 Mars. Cette image m'intrigue. Ce ne peut être qu'un montage de deux photos prises à des heures différentes car on voit en même temps la planète en deux endroits différents. L'une en bas sous la nébuleuse bleue, la même à gauche un peu plus haut dans le ciel.

C'était "l'image du  jour" proposée par ciel des hommes, mais, ayant toujours la tête dans les étoiles, je préfère celle-ci

La Nasa publie une photo panoramique de Mars prise par Perseverance.

Le cliché, reconstitué à partir de plusieurs images prises par le véhicule, montre la crête du cratère de Jezero, qui a connu selon les scientifiques un profond lac dans lequel se jetait une rivière il y a environ 3,5 milliards d'années.