La piste aux étoiles

C'était par une froide nuit de Janvier, le long d'une petite route de campagne près de Siemionv, dans le nord-est de la Pologne. La nuit était glaciale et entre les arbres, on pouvait cependant voir briller étoiles et nébuleuses de la voie lactée. Près du zénith se trouve la brillante étoile Capella, à 43 années-lumière au-dessus du sommet des arbres. Alpha de la constellation du  Cocher, est membre de l'hexagone d'hiver, Capella est un système stellaire double très abondamment étudié. Dans le triangle de ciel le plus en haut de l'image, vous reconnaîtrez sans doute les étoiles de la constellation d'Orion, forcément un peu déformée par le procédé de projection retenu afin d'assembler les images constituant cette mosaïque panoramique.

C'était l'image du jour, photographiée le 6 février 2021, proposée par ciel des hommes. Merci. A lundi, si vous le voulez bien.

                               Les mots non prononcés

                              sont les fleurs du silence

On reproche parfois aux proverbes d'être grossiers ou du  moins inélégants. Celui-ci échappe à cette critique grâce à sa valeur poétique liée à son rythme ( Un alexandrin parfait ) et à la délicate métaphore des  fleurs. Il est vrai qu'il vient du Japon, pays du raffinement et de la retenue. Il vente un art oriental que l'on aurait souvent intérêt à pratiquer chez nous : se taire. Ne pas répondre à l'invective, dominer sa colère, maîtriser sa volubilité, censurer sa verve : voilà le secret d'une certaine sagesse. La culture arabe le dit avec une autre image : " L'arbre du silence porte les fruits de la paix." Et un sage chinois, six siècle avant notre ère, recommandait la même réserve : " Le sllence est un ami qui ne trahit jamais " (Confucius). Il nous reste le très brutal : " Trop parler nuit." 

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Proverbe n° 132 du livre: Les paroles s'envolent, les écrits restent... 

On s'amusait bien en ce temps là ! Et oui ! Mon amie Pascale Orfeuille ayant occupé mon esprit jusqu'à ce que je m'endorme, j'ai recherché et trouvé le seul article rescapé du temps d'orange.

                        Les montagnes de la création.

Cet article, je l'avais pondu en 2009. Pascale était en fauteuil roulant depuis deux ans. Je "pilotais" alors un vaisseau spatial: MalaliX7, une création de Malali. J'embarquais toujours pour découvrir le cosmos, mes amies et complices de mes élucubrations. " 

"Le vaisseau spatial Magali X7 a repris son vol. Admirez mesdames ! Photographié par le télescope spatial Spitzer, c'est dans ce fabuleux paysage de montagnes et de tours découpées par les rayonnements que naissent les étoiles. De fait, ce prodigieux paysage est dû à son éloignement: 7000 années-lumière. Si nous pouvions nous rapprocher de cette nébuleuse à seulement quelques années-lumière, nous ne verrions qu'un espace noir criblé de points lumineux, la distance moyenne entre deux étoiles étant de 2 à 4 années-lumière. "

Commentaires:

Orfeuille: Quoi ? Tu ne veux pas de mon chat fripouille ? Bon, d'accord, il pète...  En plus, j'ai oublié mes chaussettes et je pue des pieds ! Hugues, j'ai 6 chats en tout, et celui-ci est le moins pire ! Hihihihi !

Oupas (Rémy) : Les pieds dans les pédales mais la tête dans les étoiles ! Sacré Hugues ! Qu'est-ce que j'aimerais bien te serrer la main !

Abénédicte (mon amie toulousaine) Bonsoir Hugues. Trop drôles tes élucubrations. Tu ne crains pas de perdre Malali de vue dans cette nébuleuse

Lavaradorca (mon ange de la montagne) Bonsoir, alors, toujours la tête dans les étoiles ? Bises. Catherine.

Junon: Je veux descendre ! Le fauteuil d'Orfeuille vient de me rentrer dedans ! Déjà qu'elle pue des pieds ! Et Malali n'arrête pas de ce moquer de moi ! Vivement la Terre ! 

Si mes souvenirs sont bons, c'est une dizaine de "voyages" dans ce vaisseau fantôme que nous nous sommes promenés dans l'Univers, toujours en élucubrations.

                             CHIENS DES PRAIRIES

L'aimable chien des prairies doit son nom à ses aboiements canins et à sa façon de remuer sa queue quand il est content.

Le chien des prairies est un admirable architecte. Son terrier, dont l'entrée mesure environ 10 cm de diamètres, s'enfonce verticalement dans sol, parfois jusqu'à une profondeur de 7 mètres. Parvenu à son niveau inférieur, le terrier décrit un angle, se prolonge par une galerie horizontale de 2,50  à 10 mères de long et se termine par une allée qui remonte en pente douce jusqu'à la sortie de secours.

Le chien des prairies à dû, pour survivre, livrer une bataille aussi rude que n'importe quel pionner. Plus aimé que la plupart des animaux sauvages, il a pourtant été l'objet de haine et de persécutions inexpiables.

Lorsque deux femelles se rencontrent, elles se saluent, puis, se dressant sur leur séant, elles rapprochent leurs museaux comme pour se donner un baiser. La cérémonie est la même dans le cas d'un mâle et d'une femelle. L'accouplement a lieu au début du printemps. 28 jours plus tard naissent les petits: 2 à 7 portées. Il appartient à un groupe de rongeurs comme l'écureuil, le castor et le souslik. Très sociable, il adopte un mode de vie communautaire fort compliqué. Son existence se déroule dans un labyrinthe de terriers à galeries, coiffés de monticules observatoires et disposés avec soin. Ces habitations ressemblent si bien aux agglomérations humaines, qu'on leur a donné le nom de "villes".

Il y a quelques années, un orphelinat fut construit au bord d'une "ville" de ces chiens de prairie, et les architectes ne se sentirent pas le courage de détruire ces animaux sympathiques. On a constaté que la présence de ces animaux contribue pour une grande part à la guérison de ses petits orphelins blessés par la vie. Les petits pensionnaires de cet orphelinat vont très souvent observer leurs amis chiens des prairies dans leurs différents aspects de leur fascinante vie quotidienne. L'intérêt que suscite en eux ce spectacle, et l'exemple de ces courageux animaux, contribuent à les détourner de leur chagrin et leur apprend à s'adopter à un nouveau mode d'existence.

Dorothy et Louis Nordyke

Page 212 de mon grand livre des aniamaux.

Depuis l'ouverture de mon blog, c'était du temps d'orange, cinq de mes amies et amis blogueurs sont décédés. Hier, j'ai appris que René, notre ami belge résidant en Chine, nous a quitté le 7 février comme nous le redoutions . C'est son épouse Qing qui nous a appris cette triste nouvelle. Sincères condoléances à sa famille. Du coup, je repense à Pascale Orfeuille et à son "frère de galère" comme elle disait, morts tous deux de la terrible maladie de la sclérose en plaque.

Mon amie Pascale n'était pas seulement belle, c'était une tronche. Elle était passée par hypocagne pour accéder aux écoles supérieures.

Vers la fin de sa vie, j'étais allé lui rendre visite à l'hôpital de Lille. Très croyante, consciente qu'elle était incurable, elle priait Dieu pour qu'il la rappelle au plus vite.

Pas de photo pour une autre amie, Marielle qui plaisantait sur son cancer de la gorge !