• Ma petite-fille Lola, a surpris son papa et son tonton les deux fils mis au monde par mon adorable épouse, avec, bien entendu, ma complicité. A chacun sa passion. Pour papa Hugues le vélo et la pèche à la ligne pour Daniel et Michel...


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  • Epitaphe à la Palice 

    Il y avait longtemps que je n'avais pas fait un pied de nez à la camarde. Paradoxalement, c'est lorsque je reçois un coup de marteau sur la tête ou que j'aille à un enterrement comme la semaine dernière, que je me laisse aller à lui adresser les cinq lettres de Cambronne. Pour illustrer ce dessin de Keneroux, voici cette chanson pour la Palice. (1470-1523) écrite par un anonyme.

       Hélas ! La Palice est mort,                            Il est mort devant Pavie.                                Hélas ! S'il n'était pas mort,                           Il serait encore en vie.                                     Il mourut le Vendredi,                                       Le dernier jour de son âge,                            s'il fut mort le samedi                                                                                     Il eut vécu davantage.        

                                    


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  • L'äme et le coeurIls ont de sacrés yeux, ces télescopes créés par le cerveau humain, lui-même crée par un mystérieux Gentleman Big-Bang.

    Invisibles à l'oeil  ces deux nébuleuses au doux noms de Cœur et Âmes; ont été photographiées par le télescope à infrarouge Wise.

    Elles se trouvent à 6000 années lumière de notre vaisseaux spatial baptisé Terre par ses habitants à deux pattes...  


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  • Les écrits restentUn bon chien ne mord pas les poules. Un bon mari ne bat pas sa femme...

    Ce proverbe 63 du livre "les paroles s'en vont, les écrits restent" condamne d'autres proverbes infâmes conseillant de battre sont épouse ! Le plus connu est celui incitant à la frapper régulièrement en vertu du principe: " Si tu ne sais pas pourquoi, elle, elle le sait." Il y a aussi ce proverbe chinois tout aussi odieux. " Les femmes sont comme les omelettes, elles ne sont jamais assez battues." Dans notre douce France, une centaine de femmes meure chaque année sous les coups de leur mari ou compagnon. Ces bourreaux ne sont pas mes frères... Ce sont des salauds... N'Est-ce pas mon frère ? Il ne faut jamais battre une femme, même avec une fleur.


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  •     A l'approche des 60 ans, je me vantais de ne fréquenter les hôpitaux que pour rendre visite à des malades ou des accidentés, et me voilà allongé sur un brancard à roulettes poussé par des mains féminines, pour une ballade pas si désagréable que ça, puisque de temps en temps, on faisait une halte pour me faire entendre une douce musique apaisante.

         Est-ce l'effet d'un cachet qu'on m'avait fait prendre une heure auparavant, ou ces belles mélodies que j'écoutais avec ravissement, que je me retrouvais dans une salle d'opération sans la moindre appréhension ? Quel accueil mesdames ! Une demi-douzaine de figures où l'on ne voit que les yeux !  Des bonjours de bienvenus, puis, hélas ! ce sont trois paires de bras masculins qui se glissent sous mon corps, puis, un, deux, trois, me voilà soulevé et allongé sur la table d'opération, sous un plafond d'où partent des rayons de lumière aussi ardent que ceux du Soleil !

          Une dame aux beaux yeux se penche sur moi, m'applique un drôle de truc sur le visage, me souhaite une douce nuit, et  la théorie de la relativité de mon ami Einstein se réalise puisque dans le même instant, j'ouvre les yeux dans ce qu'on appelle " la salle des réveils ".

          J'abrège: Le jour de ma sortie, au dixième jour de mon hospitalisation, je demande au chirurgien qui doit m'enlever la broche entourant ma clavicule dans un an, dans combien de temps je pourrais remonter sur mon vélo. " Dans deux semaines" me dit-il. C'est mon gentil neveu, en compagnie de mon épouse qui me ramène à la maison, mon ange ne lâchant pas ma main durant tout le trajet. 

          Comme traitement, une douzaine de séances de kinésithérapie, et beaucoup de marche en forêt pour élargir ma cage thoracique. Quant à mon vélo, mon Elvire, avec la complicité de ma frangine, il avait disparu, enfermé dans une cachette !!! Après maintes et maintes recherche, je le découvris enfin, et profitant de leur escapade à Grenoble, je l'enfourchais et entreprenais la légère montée du Moutaret à 4 km ! C'est fou, au retour, l'appréhension que j'avais à chaque virages ! Heureusement, cela n'a pas durée !

          Après une dizaine de sorties chaque fois plus longues, mon kiné reconnut que mon vélo était beaucoup plus efficace pour ma guérison que ses séances de thérapie. 

         

        


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