Pour ne pas sombrer dans la morosité, je suis parti en consultation chez mon copain médecin, Eric Bouhier dont je vous avais présenter le 1er décembre,  l'un de ses livres: DICTIONNAIRE AMOUREUX DE SAN-ANTONIO, car il est aussi écrivain.

Un livre de 250 pages, passionnant et instructif. 4 thèmes comprenant de nombreux chapitres: L'appareil ano-génital masculin, la sexualité, C'est grave docteur ?, Petit cabinet des curiosités médicales.

Parmi les thèmes, j'ai choisi la sexualité et ce chapitre : Eloge de la branlette. En lisant, j'avais l'impression que l'eau qui a fait une incursion dans mes poumons s'évaporait ! Ce chapitre fait 4 pages. Mais je laisse au docteur Bouhier le soin de vous présenter ces quelques extraits.

Le chapitre sur l'érection offre une transition toute faite à une pratique, bien naturelle, commune aux hommes et aux femmes, la masturbation. Mais ne voyez pas de vulgarité dans l'emploi du mot "branlette"; il se justifie ici car elle évoque en priorité la masturbation masculine. Quand nos besoins sexuels sont plus importants que les opportunités de les assouvir, la masturbation est le moyen le plus simple, ne nuisant pas à autrui, n'entrainant aucune maladie et surtout gratuit, de libérer le cerveau des pensées érotiques qui l'assaillent, et de désengorger la prostate par la même occasion !

La masturbation féminine devrait nous inspirer; elle se passe très souvent d'images photos déclancheuses, la stimulation des zones érogènes et l'érotisation des pensées étant suffisantes pour  provoquer un désir que les femmes amènent plus ou moins vite à l'orgasme.

Suivant l'âge, la masturbation à d'autres avantages que de se préparer à un rapport plus maîtrisé. Les échographies ont l'habitude d'observer des érections in utéro dès le sixième mois de grossesse ! Dès les premières années de la vie, ce sont des activités autoérotiques qui vont construire le potentiel affectif des enfants. Le sexe des garçons, parce qu'ils sont apparent est vite un objet de curiosité pour son propriétaire. Les petites filles, moins portées à la masturbation, se contentent plus souvent de caresses et de vagues exploration d'un sexe qui ne se voit pas. A l'adolescence, la masturabation est un des facteurs du développement de la sexualité qu'il est inutile, et même dangereux d'interdire.

Je ne trahirai pas mes sources, mais je peux affirmer qu'on se branle dans l'espace, ce qui est plus discret et tout aussi efficace pour  la santé prostatique des astronautes qu'un coït cosmique dont on a jamais rapporté formellement l'espérience à ce jour.