• Comme je n'ai pas de problèmes d'insomnie, je me sens en pleine forme lorsqu'après m'être assuré que je n'oubliais rien dans ma chambre, je rejoins le réfectoire pour le petit dej. Après quoi, je sers la main de la serveuse et enfourche mon vélo, en manche courte, tant la température est agréable, le Soleil ayant décidé de m'accompagner... Très vite, je rentre dans Montpellier, prend la direction du centre ville pour voir les panneaux indiquant la direction de Bézier, mais macache, même sur la place de la comédie, aucun panneau de direction. Je demande mon chemin aux piétons, mais comme par hasard, personne n'habite la ville. Un monsieur m'indique du doigt la direction, et je me retrouve en face de la gare, toujours sans indications de sortie ! Enervé, j'ai mis plus de 45 ' à sortir de la ville, grâce à un agent... Pour me passer les nerfs je pédale à toute vitesse, sans presque ralentir en traversant Faverges, car les feux ont eu cette délicatesse de passer au vert à mon approche.... Et c'est toujours avec une grande émotion que j'approche du pays de naissance de mon épouse, sans un regard pour Bousigue, et évitant Loupian où nous nous sommes mariés, regagnant immédiatement Mèze (35 km) pour prendre mon traditionnel café et Diabolo menthe qui ne me détraque pas l'estomac, chère admiratrice... Alors que jusqu'ici le Soleil dardait ses rayons ardant, un nuage bienfaisant le voilait par instants... A l'approche de midi la température approchait les 30 degrés, lorsqu'a 5 km de Pézenas, une pluie bienfaisante vint m'arroser. Pour la première fois de ma vie, j'appréciais cette douche rafraichissante. Arrivé à Pézenas je mettais mon vélo à l'abri, dégageais de ses sangles l'un de mes souliers de ville pour avoir accès à mon portefeuille enfermé dans une poche à fermeture éclair, puis m'installais à une table pour déjeuner. Une heure plus tard, complètement sec et le soleil ayant reprit sa place, j'écarquillait les yeux en constatant que mon soulier que j'avais posé sur la selle avait disparu ! N'étant pas sur le sol je demandais à la personne du bar si elle n'avait pas ramassé mon soulier. Non me répondit-elle ! Mystère et boule de gomme !Sans plus me formaliser, je reprenais la route de Bézier, le traversant sans problème contrairement à Montpellier, puis, après une descente assez longue que je connaissais presque par cœur, je retrouvais la route plate me conduisant à Narbonne, et c'est presque avec surprise, que je me retrouvais très tôt longeant la voie ferrée du chemin de fer qui longent la rue à l'entrée de la ville jusqu'à la gare Sncf... Ayant décidé de rester fidèle à mon hôtel du midi sur la route de Toulouse, je fus dérouté quelques secondes de ne pas le reconnaitre, sa façade était bâchée pour un ravalement de façade... Accueille chaleureux de la réceptionniste qui me reconnut à cause de mon maillot... Chambre 14... Avant d'y accéder, je déposais mon vélo dans son cagibi, et demandais à la jeune femme s'il n'y avait pas dans les environs un marchand de chaussures, car marcher avec les soulier à vélo n'est pas une mince affaire... Ayant trouvé chaussure à mon pied, je prenais possession de ma chambre... Douche, téléphone pour rassurer les êtres chers que j'aime, puis petite sieste... 454 km... Moyenne en baisse. 22k,1/h

    Montpellier-Narbonne


    6 commentaires
  • Après une nuit réparatrice, j'entrouvre les rideaux de ma chambre et constate avec ravissement que pas un nuage ne vient troubler le ciel bleu... Pour la deuxième journée consécutive, on parle de canicule, mais j'adore ça.... C'est à 7 h45, après un petit déjeuner copieux que je quitte Montélimar, ayant dans mon porte bagage un sachet de nougat destiné à ma cousine... Comme il est tôt, ce fameux vent que j'aime tant n'est pas encore levé, ce qui ne m'empêche pas d'avancer a 25 à l'heure sur mon 40/19... Il se lève un peu alors que j'approche de Pierrelatte, se renforce à la Pallud, mais je vais bientôt l'avoir de face, car en face de Bollène, je vais virer à droite, quittant la nationale 7 pour rejoindre pont saint Esprit que je contourne pour me diriger vers Bagnols sur Ceze où une forte pente que je reconnais, d'un km, m'attend ! Tout à gauche, comme on dit dans notre jargon cycliste. Un léger faux plat, puis une grimpette de cinq km que je franchi en père pépère, c'est à dire à une vitesse ne dépassant pas le 12 km/h.... Puis, voici la longue descente sur Rémoulin qui m'accueille avec un grand Soleil ! Halte ! Comme d'habitude, je commande un café (allongé) et un Diabolo menthe... Au bout de 20', cap sur Nîmes... Trois km avant le panneau, je reconnais à Marguerite, le logis où j'avais du me réfugier deux ans auparavant à cause d'un déluge de pluie ! C'est à ce niveau que j'accoste un confrère... Je lui demande s'il va "loin" hélas il habite le centre ville... En nous quittant, il me félicite, car mon maillot lui indique que j'arrive des Alpes ! En franchissant le panneau de "fin de Nimes", je souris en me souvenant que deux heures auparavant un autre panneau indiquait: Nimes: 53 km ! Et me voici retrouvant la nationale 113, avec une bise de face, mais faible et très agréable, car la température commence à s'élever considérablement... De temps en temps, je me mets en danseuse pour soulager mes fesses et relancer ma "toulousaine" Puis comme un rêve, les km se succèdent au km, me voici à millaud que je traverse sans m'arrêter, sauf aux feux rouges dont je profite pour soulager mon bidon d'eau... Idem dans la traversée de Lunel... Je transpire tant la chaleur devient accablante... A l'approche de montpellier je me détronche, regardant à droite et à gauche pour trouver un hôtel accueillant... J'en trouve un à trois km de Montpellier: "les Chataigniers" ou je ne tarde de prendre une douche tant désiré... Pardon à ma frangine, à Aveline et à ma chère famille de ce blog, si je vous ai donné de mes nouvelles après la douche... Mais il me semblait que je sentais mauvais ! En rangeant mon vélo, un coup d'oeil à mon compteur indique: 324 km, soit un peu plus que le kilométrage qui sépare Allevard de Toulouse... Ma moyenne à baissé, ce qui est normal. 23km/h... Ridicule pour les coureurs du tour de France, mais fabuleux pour ma fée Amarante dont je suis le cycliste préféré.

    Montélimar- Montpellier

     


    9 commentaires
  • Ma cousine Liberté m'ayant donné le feu vert pour aller la retrouver, c'est le 21juin, jour de la musique, qu'à 7h20, après avoir eu une pensée pour l'ange de ma vie et une caresse sur le guidon de mon cheval blanc, je donnais les premiers coups de pédales... Je moulinais durant les 5 premiers km pour permettre à mes jambes de s'échauffer progressivement. puis j'éprouvais une douce émotion en atteignant les 61 km/h dans la descente des Chavanes. Ce n'est qu'à Tencin, (15 km)que je retirais mon coupe vent... Une douce bise se leva, favorable, m'aidant à ne pas descendre en dessous du 25 km:h. Ralentissement dans la traversée de Grenoble à cause des feux, puis je m'engageais sur une piste cyclable d'une quarantaine de km longeant l'Isère jusqu'à Saint Quentin en Isère où cette fois, ma pensée s'envola vers ma fée Amarante... Les km défilaient. C'est après Saint Nazaire en Royant, dans un recoin à l'ombre que je connais, à 11 h30, que j'entamais le casse-croûte préparait la vielle  la veille. Puis vers midi, cap sur Valence, ville étape des deux dernières années, et dont je m'arrêtais pour avaler un café et un diabolo-menthe... Après quoi, je retrouvais avec délice ma chère nationale 7, avec toujours ce vent favorable qui me permettait de rouler sans fatigue à 30 km:h... Traversée en tornade La Paillace, La Fiancée (tiens tiens!) puis voici Livron, L'homme d'Armes et la capitale du nougat où je stopais devant l'hôtel Beau Soleil... 184 km, 26 km/h... C'est après la douche, que je rassurais ma soeur, mes enfants et ma famille composée de fées et de Frangin.... 

    Allevard-Montélimar

     


    10 commentaires