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St. Marie Du Mont
Je me souviendrais toujours de ma première sortie à mon retour d'Avignon ! Congratulé par une quinzaine de mes amis, j'étais heureux de me retrouver parmi eux, avec un penchant naturel plus accentué envers les femmes... J'étais aussi en admiration devant le vélo électrique que venait d'acquérir notre ami Bernard Chatin, qui, en riant me disait qu'il en avait marre que je le sème dans les montées ! Et nous voici parti à vive allure selon mon gout en direction de Grenoble. Descente vertigineuse des Chavanes, puis, après Goncelin, direction le Touvet pour attaquer les montées de Saint Vincent de Mercuse et de la Flachère. Bernard devait se régaler alors que moi, j'étais largué d'au moins trois cent mètres. N'étant plus un enfant, je ménageais mon souffle et mon rythme cardiaque en pédalant presque tout à gauche, en père pénard. Comme d'habitude mes amis m'attendaient amicalement au sommet de cette première difficulté, sauf me paraissait-il cinq cyclistes qui se laissaient aller dans la légère descente. Je les suivis, désireux de ne pas laisser mes jambes se refroidir... Après quelques instants, je les vois tendre le bras à gauche et entreprendre la rude montée sur Saint Marie Du Mont ! Je souris en songeant à mon ami Bernard, et, anticipant, je mis tout à Gauche, c'est-à-dire pour mon Avignonnais 30x28 ! J'avais mainte fois fais cette descente à partir du col de Marcieu, mais jamais dans le sens de la montée !
A tout bout de champ, des cyclistes me doublaient, mais pas mes amis, ce qui m'étonnait ! A deux reprises, je fus vaincu par des portions de 18%, et donc, pieds à terre ! Je demandais à ceux qui me passaient, s'ils avaient doublé des "roues libres". Non ! Je compris dès lors que mes amis avaient filés tout droit, et que les cinq que j'avais suivis n'étaient pas allevardins ! Inutile de faire demi-tour, je savais que je ne les reverrais plus, ignorant le circuit qu'ils avaient conçus sur la place. Dès que la pente s'adoucissait, j'enfourchais mon vélo et poursuivit ma "ballade" en solo.
Images prises avant la descente dangereuse sur Chapareillan, une route toute cabossée et recouverte de couches de gravier.
Je suis arrivé à Allevard bien plus fatigué qu' à mon arrivée à Avignon.
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Commentaires
Toujours partant pour la grande aventure et l'inconnu, mais il ne faut pas oublier la prudence, les balades accompagnées permettent d'avoir une assistance immédiate en cas de problème
Amicalement
Claude
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Mardi 2 Août 2016 à 11:18
Bien entendu nous avons tous une chambre à air de rechange en cas de crevaison, et il existe une grande solidarité dans le monde cycliste. Il m'est arrivé de recevoir ou de donner une chambre à air à un inconnu. N'empêche que je n'aime pas des situations comme celle de samedi ! Un seul coupable, moi !
Bonne journée.
Amitié ami Claude.
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Fort de cette expérience, il faudra à l' avenir mieux préparer le parcours afin de pouvoir rester ensemble !
IL me semblait que les vélos électriques n' avaient rien de la légèreté d' un vélo de course, et donc qu' il ne fait pas le poids dans une randonnée !
Fais attention à toi !
Passe une bonne journée Hugues
Amitié
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Mercredi 3 Août 2016 à 20:54
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bonsoir hugues le moral pas encore au top mais leger petit mieux merci , as tu passé un bon mardi ? pour moi calme et sans sortie , ici temps gris et toujours du vent frais , bonne soirée et bon mercredi ..bisous ..Anna
Bonsoir mon frangin , quand je te dis qu'il faut que tu sois prudent et surtout ne suit pas n'importe qui préfère tes copines habituelles .
Bonne soirée....éventuellement avec des compagnies féminines .....
Je t'embrasse
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Mercredi 3 Août 2016 à 20:57
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Bonjour Hugues
je viens de te lire, woua c'est pas pour moi, ici tous roule en vélo électrique.
bon mercredi
René
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Mercredi 3 Août 2016 à 21:07
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bonsoir hugues , as tu passé un bon lundi ? pour moi calme petit tour au centre commercial pour me changer un peu les idées mais pas le top , ici soleil , nuages et vent ,bonne soirée et bon mardi ..bisous ..Anna