• Nouvelle page de la légende des siècles

     

    Nouvelle page de la légende des siècles

    J'entends parler l'atome. Allons, Soleil, poussière,

    Tais-toi ! Tais-toi, fantôme, espèce de clarté !

    Pâtres dont le troupeau fuit dans l'immensité,

    Globes obscures, je suis moins hautain que vous n'êtes.

    Te voilà-t-il pas fier,ô grandeur des planètes,

    Pour sept ou huit moutons que tu pais dans l'azur !

    Moi, j'emporte en mon orbe auguste, vaste et pur,

    Mille sphères de feu dont la moindre à sept lunes.

    Que me sert de briller auprès de ce néant ?

    L'astre nain ne voit pas l'astre géant.

    Nouvelle page de la légende des siècles

    Aldebaran

    Sirius dort; je vis ! C'est à peine s'il bouge ;

    J'ai trois soleils, l'un blanc, l'autre vert, l'autre rouge;

    Centre d'un tourbillon de mondes effrénés.

    Ils tournent, d'une chaine invisible enchainée,

    Si vite, qu'on croit voir passer une flamme ivre,

    Et que la foudre dit: Je renonce à les suivre !

    Nouvelle page de la légende des siècles

    Arcturus

    Moi, j'ai quatre soleils tournants, quadruple enfer,

    Et leur quatre rayons ne font qu'un seul éclair.

    Nouvelle page de la légende des siècles

    La comète

    Place à l'oiseau comète, effroi des nuits profondes!

    Je passe. Frissonnez ! Chacun de vous, ô mondes,

    Ô soleils ! n'est pour moi qu'un grain de sénevé !

    Nouvelle page de la légende des siècles

    Septentrion

    Un bras mystérieux me tient toujours levé.

    Je suis le chevalier à sept branches du pôle

    Comme des fantassins le glaive sur l'épaule.

    Mes feux veillent au bord du vide où tout fini;

    Les univers semés du nadir au zénith.

    Je suis Septentrion qui sur vous apparait.

    Sirius avec tous ses globes ne serait

    Pas même une étincelle en ma moindre fournaise.

    Entre deux de mes feux cent mondes sont à l'aise.

    J'habite sur la nuit les radieux sommets.

    Les comètes de braise elle-même jamais

    N'oseraient effleurer des flammes de leurs queues

    Le chariot roulant dans les profondeurs bleues.

    Cet astre qui parlait, je ne l'aperçois pas.

    Les étoiles des cieux vont et viennent là-bas,

    Trainant leurs sphères d'or et leurs lunes fidèles,

    Et, si je me mettais en marche au milieu d'elles

    Dans les champs de l'éther à ma splendeur soumis,

    Ma roue écraserait tous ces soleils fourmis.

    A suivre


  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 05:46

    Je n'y comprends rien ! lolll

    Bon mercredi, dans le brouillard ...
    Bisoux, cher hugues

    2
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 08:33

    Mais nous vivons sur terre avec déjà bien des mystères à découvrir, dont celui de l' évolution.

     Passe une bonne journée Hugues

     Amitié

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    3
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 11:21

    bonjour Hugues beau textes sur les astres

    tu vas bien il fait froid

    bonne journée

    bisous elyci

      • Mercredi 21 Décembre 2016 à 16:59

        Ils sont de Victor Hugo

    4
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 11:24

    Bonjour Hugues,

    Oh la la ......que de monde dans cet univers et en plus on y envoie des engins ........

    Merci pour ses explications

    bonne fin de journée

    amitiés

    5
    Mercredi 21 Décembre 2016 à 18:41

    bonsoir hugues     , as tu passé un bon mercredi ? pour moi assez calme ce matin pas de sortie et cet après midi club , ici temps gris avec du vent glacial , bonne soirée et bon jeudi ..bisous .. Anna

    6
    Jeudi 22 Décembre 2016 à 07:04

    Ouf en arrivée chez toi !!! Impossible de laisser des coms hier....

    Te voilà poète (via VH), une flèche de plus à ton arc.....

    Bisous papounet, cycliste préféré....

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