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8H20. Comme chaque fois que je m'absente plusieurs semaines, l'accueil qui m'est réservé me fait chaud au coeur. Tout de suite, j'annonce la couleur. Après près de trois semaines sans pédaler, il me faut vérifier si tout est ok quant à mon organisme, et donc, je ferais cette sortie en compagnie de Bébert et son copain Jo. De surcroit, j'attends avec joie la visite de mon fils Michel, le grand-père de notre petite Léa... Donc retour au plus tard vers midi trente.
Et nous voilà partis, et à ma grande surprise, mon organisme se régale, mais jambes tournent avec allégresse, mon souffle et bon, aurais-je rajeuni ? Je suis un "cas" m'a déclaré mon cardiologue ! je commence à y croire ! La preuve, malgré de fortes pentes décidées par Bébert, je suis arrivés après 65 km en sueur mais sans fatigue ni douleur ! Il faut dire qu'à 23 km de l'arrivée, Bébert et son copain m'ont donné un bon de sortie. Un léger vent favorable m'a permis, sur la piste cyclable du " bord de mer" de faire de longues distances à 27 km/H... A l'arrivée, 65 km,05 en 3H13' 19,04 KM/h. malgré un important dénivelé... J'écris ces lignes en attendant mon fils Michel...
1er Septembre. Pardonnez-moi, mais les rencontres avec mes fils sont si courtes par rapport au déroulement du film de ma vie, qu'ils passent avant internet , et par conséquent avant mon blog, d'où ce retard à venir vous retrouver.
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Retour chez moi après deux semaines de merveilleuses vacances dans les Landes, avec une inoubliable excursion à Saint-Jean-Pied-de-Port en agréable compagnie.
Je suis ému de vos passages durant mon absence. Votre amitié, chères amies, sans oublier mon frangin, me fait chaud au coeur. Je mettrai plus de photos ce soir ou demain. En attendant j'envoie plein de bisous aux dames et de franches accolades à mes amis.
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Image choisie sur le net.... En effet, invité par une amie des Landes, je repars pour une dizaine de jours en vacances ! Bonnes vacances aux aoûtiens et bon courage à celles et ceux qui reprennent le boulot.
Bises aux dames. Accolade à mes amis.
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12 superbes numéros. Hélas j'ai loupé toutes les photos dont celle des facétieux caniches !
Sauf ces deux là pas terribles... C'est pourtant avec celles-ci que je vais vous quitter une nouvelle fois pour quelques jours. Je suis en effet invité à aller passer quelques jours à Venissieux chez une grande amie, "jeune" soeur de ma marraine de 97 ans demeurant à Millau. Retour samedi pour 48 heures, car une autre amie m'attend, cette fois dans les Landes !
Je suis arrivé assez déprimé de Vénissieux, car si la soeur de ma marraine se souvient merveilleusement du passé de sa jeunesse, frappée par la maladie d'Alzeimer,elle ne se souvient plus de ce qui c'est passé la veille, et donc, elle ne se souviendra plus de l'accueil qu'elle m'a fait et des trois merveilleux jours que nous avons passés chez elle... Pas le temps de défaire ma valise... Mardi matin, départ pour Pontox dans les Landes, avec un arrêt chez ma cousine Liberté de Toulouse pour y passer la nuit.
A bientôt, et merci pour votre fidélité et votre grande amitié.
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Je me souviendrais toujours de ma première sortie à mon retour d'Avignon ! Congratulé par une quinzaine de mes amis, j'étais heureux de me retrouver parmi eux, avec un penchant naturel plus accentué envers les femmes... J'étais aussi en admiration devant le vélo électrique que venait d'acquérir notre ami Bernard Chatin, qui, en riant me disait qu'il en avait marre que je le sème dans les montées ! Et nous voici parti à vive allure selon mon gout en direction de Grenoble. Descente vertigineuse des Chavanes, puis, après Goncelin, direction le Touvet pour attaquer les montées de Saint Vincent de Mercuse et de la Flachère. Bernard devait se régaler alors que moi, j'étais largué d'au moins trois cent mètres. N'étant plus un enfant, je ménageais mon souffle et mon rythme cardiaque en pédalant presque tout à gauche, en père pénard. Comme d'habitude mes amis m'attendaient amicalement au sommet de cette première difficulté, sauf me paraissait-il cinq cyclistes qui se laissaient aller dans la légère descente. Je les suivis, désireux de ne pas laisser mes jambes se refroidir... Après quelques instants, je les vois tendre le bras à gauche et entreprendre la rude montée sur Saint Marie Du Mont ! Je souris en songeant à mon ami Bernard, et, anticipant, je mis tout à Gauche, c'est-à-dire pour mon Avignonnais 30x28 ! J'avais mainte fois fais cette descente à partir du col de Marcieu, mais jamais dans le sens de la montée !
A tout bout de champ, des cyclistes me doublaient, mais pas mes amis, ce qui m'étonnait ! A deux reprises, je fus vaincu par des portions de 18%, et donc, pieds à terre ! Je demandais à ceux qui me passaient, s'ils avaient doublé des "roues libres". Non ! Je compris dès lors que mes amis avaient filés tout droit, et que les cinq que j'avais suivis n'étaient pas allevardins ! Inutile de faire demi-tour, je savais que je ne les reverrais plus, ignorant le circuit qu'ils avaient conçus sur la place. Dès que la pente s'adoucissait, j'enfourchais mon vélo et poursuivit ma "ballade" en solo.
Images prises avant la descente dangereuse sur Chapareillan, une route toute cabossée et recouverte de couches de gravier.
Je suis arrivé à Allevard bien plus fatigué qu' à mon arrivée à Avignon.
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