Le Crêt du poulet

Dimanche, pour la deuxième année consécutive, notre club nous a offert un magnifique pique nique, au Grand-Plan, juste en dessous du Crêt du Poulet. Nous étions une dizaine à nous y rendre en vélo. Sachant l'énorme dénivelé, Allevard 475 m- Grand-Plan 1430 en une quinzaine de km, je décidais de partir à 9 h. Au col du Barrioz, sans m'arrêter, je pris la direction du crêt du poulet, 4 ou 5 km, je ne sais plus, avec des pentes dépassant par endroit les 12 % ! Je trouvais la fin du parcours interminable ! Je ne vous dis pas avec quel soulagement j'arrivais sur le plateau à 11 h . Je demandais si j'étais le deuxième, mon ami Manquat m'ayant doublé à la sortie de Saint-Pierre. "Non, le premier !" Mon ami ayant choisi comme beaucoup d'autres de poursuivre jusqu'au Crêt avant de redescendre au Grand-Plan. Il faisait froid. J'enfilais mon coupe vent et me réchauffais aux flammes du Barbecue. Au bout d'un quart d'heure, voulant prendre quelques photos, je boitais tant j'avais mal au haut des cuisses. Je décidais, clopinant de rentrer dans le bâtiment où les tables étaient dressées pour recevoir environ 80 personnes, et je poussais un hurlement de douleur en essayant de m'asseoir sur un banc ! Une première ! Cela ne m'étais jamais arrivé  ! Aidé par des amis à me lever, je serrais les dents tant les douleurs étaient atroces ! Eux savaient ! Les crampes, ils connaissaient. Ils me firent boire beaucoup d'eau, et manger du pain et du saucisson, en m'indiquent comment faire des mouvements d'éllongations. Les douleurs s'estompèrent, mais pas complètement ! A 15 h, ayant moins mal, je décidais de rentrer chez moi. On me conseilla une grande prudence... Je ne me suis jamais autant servi de mes freins ! Avec quel soulagement, mais aussi avec quelques grimaces, je m'allongeai pour assister à la qualification de la France en quart de finale...

Juste avant mes crampes, les facécies de Joseph

En alpage

L'immense barbecue

La roue libre d'Allevard nous a gâté. Merci.

     Mon adorable arrière petite-fille Léa

                                                                         Son adorable grand-père Michel

27 Juin 1958-27 Juin 2016.... Joyeux anniversaire Michel

Je vous aime.

Quelques minutes avant le départ, en ce premier jour de beau temps, voir caniculaire, mais j'adore ça !

c'est ici, à mi-parcours que deux groupes se sont formés. Un de 14 amies (is) pour un parcours beaucoup plus long et avec un dénivelé plus important... Je pris la sage décision de faire parti des moins "costauds" . cinq amis unis comme les doigts de la main jusqu'à l'arrivée à Allevard.... Demain samedi, nouvelle sortie que j'espère un peu plus longue que nos presque habituels 80 km.

Voici ce qu'en disait Alphonse Daudet lors de son arrivée à Allevard en1879 pour une cure thermale: 

" J'arrive horriblement fatigué. J'ai mis 6 h pour grimper à Allevard. On remonte la rive gauche de l'Isère, puis on se lance à droite dans une montagne en suivant une gorge bien autrement grandiose que tout ce que nous voyons à 50 lieues de Paris. A tous les 1/4 de lieue, on ressent la sensation de s'arrêter une heure...

Et encore:

" En montant au haut des hauts fourneaux, dans la gorge où roule et gronde un torrent, tout mousseux d'écume, descendu du glacier qui ferme la perspective, luisant et clair entre les Alpes bleues, et qui semble dans cette blancheur des eaux battues, fondre et délayer sans cesse sa base invisible et neigeuse... '( extrait de l'un de ses romans: " Numa Roumestan" grand succès populaire qui se déroule en partie à Allevard. )

Nos sorties sont désormais à l'heure d'été, c'est-à-dire à 8h30. J'ouvre les yeux à 7 h, met le nez à la fenêtre. Ma rue est complètement trempée, et de noirs nuages encombrent le ciel. Je me recouche ! Vers 11H, le ciel semble vouloir s'éclaircir... Je décide donc, après un bon déjeuner, d'aller gravir le col du Barrioz

A mi-parcours, première photo de mon beau pays d'Allevard. Hameau situé tout de suite après "Les Barraques".

Autre hameau à 4km du sommet

Tout au fond de la vallée, les premières maisons d'Allevard en bordure du lac. Nous sommes à 3 km du Barrioz.

Le voici... Je me suis régalé dans la descente... J'ignore ce qu'ont fait mes amies et amis. En me lisant, Bébert va sans doute me téléphoner.